Le chant du coq résonna comme un coup de trompette dans tout le port. Le soleil venait de percer l’horizon de l’océan. Seulement le port ne s’éveillait pas, car il n’avait même pas dormi de la nuit.
Depuis le début de la guerre, la ville était devenue le principal point de soutien pour les troupes en premières lignes. Aux quais étaient amarrés la flotte de combat et de ravitaillement, avec à leurs côté le bétail, les canons et l’équipage prêts à embarquer à bord.
Le nombre d’armes n’égalait que celui des soldats. Les multiples groupes de recruteurs amenaient de plus en plus de jeunes recrus, « engagées » sans scrupule, sensé combler le manque de volontaires.
Alors que de jeune mousse montaient à bord d’un navire par le proue, une fille de brancards en descendait par la poupe. Les gémissements des malades se mêlaient à ceux des amputés et des « gueules cassés ».
La ville souffrait aussi de cette guerre : les bâtiments des civiles avaient été réquisitionné afin de devenir des dépôts ou des hôpitaux, et les taxes pleuvaient sur les habitants pour assurer l’entretien des lieux.
Les combats faisaient rages depuis maintenant plusieurs sans qu’un semblant de victoire n’apparaisse des combats.
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